23/02/2009

Un petit morceaux de souvenir.


Disons que je fais suite aux mots ci-bas.

J'ai plus ou moins envie de parler de mes déboires de Cégep mais un des textes que j'ai écrit pour le cours d'Arts, Lettres et Culture à refait surface hier. Honnêtement, je l'ai aimée ce prof-là. Je me souviens plus de son nom, mais quand même. Elle était toute petite, n'avait aucune autorité et aurait clairement du être prof de secondaire. Elle seule était apte à autoriser mes écrits tels qu'il sortaient de ma tête. Elle aimait bien ma manière étrange d'écrire. Et moi j'aime qu'on aime ma manière étrange d'écrire. On était faites pour s'entendre. Mais le ministère lui à tiré dans le pied, elle a du me demander d'être plus technique dans mes analyses. Elle m'a perdue avant même d'avoir fini sa phrase; je n'ai plus jamais écrit pour ce cours là. 34% je pense. Ou 24, je sais plus trop. Je ne suis plus sûr si je lui est donné ce devoir là ou non. Mais je ne me rappellait même pas d'avoir déjà vu un spectacle de danse contemporaine avant d'avoir relu ceci hier:

Je ne suis pas le meilleur public.

Débutons.

Petit détail inutile sur la salle: les rangés de bancs sont décalés, ce qui fait en sorte que ta tête, au lieu d'être caché par une autre tête (souvent plus volumineuse que la tienne, va savoir pourquoi), est entre deux épaules. Agréable stratagème qui profère une vision parfaite de la scène de l'endroit où j'étais assise. Est-ce que ça en valait vraiment la peine? Bof...

Je n'ai jamais eu l'intention de payer pour aller voir des gens s'entraîner dans un gym, alors je ne vois pas non plus pourquoi je payerai pour cinq gens qui font du stretching pendant une heure et quart sur de la musique qui tape autant sur les nerfs. Danse contemporaine, parfait. Moi ça ne m'émeut pas, ça ne me touche pas et j'ai surtout l'impression qu'on se fout de ma gueule. Ceci étant dit, je ne remets pas en cause leur talent. Je comprends que se doit être une minorité de gens qui sont capable d'en faire autant, que ça doit être très demandant et surtout que ces danseurs-là supportent leur musique soir après soir.

J'aimerais bien qu'on me ressorte le cliché sur l'art contemporain en me disant que je "n'ai pas compris"... Non, je n'ai pas l'impression de ne pas avoir compris. J'ai l'impression qu'il n'y avait rien à comprendre, nuance. Je n'ai pas l'impression non plus que les dits mouvements voulaient à tout prix me dire quelque chose... Joie et bonheur si vous arrivez à avoir l'imagination assez débridé pour imaginer une histoire quelconque dans des mouvements comme ça, mais franchement, je peux faire dire n'importe quoi à tous les mouvements possibles du corps humain. C'est dangereux de jouer avec les interprétations personnelles. Un signe de la main peut facilement passer d'un appel de guerre à une invitation à jouer du bamboula chez Gaston demain soir.

Autre détail: un peu d'injustice dans le port du nu vers le haut, non? C'est rare qu'une femme ôte délibérément son chandail parce qu'elle a chaud. On peut dire qu'on a des choses à cacher. Les hommes, non. Un stress de plus pour les demoiselles. Injuste, je trouve. Et franchement, habillé ou non, je ne vois pas ce que ça aurait changé.

1 commentaire:

  1. Je me souviens d'elle. Nathalie? Pour ma part je ne l'aimais pas, mais il est vrai que je n'aime pas grand monde :P

    Je me souviens que j'avais aussi apporté un jugement coquin et un brin rigolos pour cette ''''''''danse'''''''' contemporaine. Mais sans étonnement, le tiens est plus drôle. :)

    RépondreSupprimer