23/02/2009

On a volé un bout de ce qu'il y avait dans ma tête.


J'ai l'impression qu'on m'a volée. Mais bon, je suis un peu en retard. Durant mes défuntes années de secondaire, j'ai toujours reçus des bons mots de mes professeurs de français sur mes situations d'écriture. Ce qui me fesait toujours rire parce que techniquement je ne suivais pratiquement jamais les directives demandées. Si j'avais le malheur d'avoir une bonne idée de sujet, peut importe les restrictions, (si elles rentrent tant mieux, sinon, tant pis) je l'écrivais contre l'adversité. Sauf que toutes ces petites histoires, je les ai plus. Et c'est triste. Parce que, surtout en secondaire 4, j'étais fort inspirée. Beaucoup plus qu'aujourd'hui.


Je me rappelle de l'exercice où on devait choisir une des 5 photos au tableau et écrire le profil du personnage. Sans même me demander mon avis, mon professeur avait imprimé mon travail et elle s'en est servi en exemple dans la classe et l'a donné à ses collègues pour qu'ils fassent de même dans les leurs. J'aurais dû demander un salaire. Plusieurs profs ont fait ça avec mes travaux. Ça n'aurait pas payer mes études mais quand même.

Je me souviens de ma nouvelle littéraire sur le vieil homme et son violon, celle du petit prince des voleurs que je n'ai jamais plus finir et celle du compositeur qui a écrit le requiem de sa femme parce qu'il l'avait laissé mourir. Damn. J'aurais aimé ça pouvoir les relire. J'ai l'impression d'avoir gaspillée un brin d'inspiration pour rien. Je remercie (dans le vide mais quand même) mon professeure de secondaire 4 qui croyait assez en moi pour me faire participer à un concours littéraire. C'étais gentil, mais j'ai remis ça au lendemain jusqu'à après la date limite. Et un merci à Carolle deux "L" e, pour s'être rappellé mon talent de secondaire 2 quand je l'ai re-eu en 5 et de toujours avoir souvenir de ce talent déchu encore aujourd'hui.

Je reconnecte un peu plus tard.

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