29/01/2001

Vieilleries Part 1

Je n'ai jamais été aussi heureuse que ce matin et pourtant...

Je me réveille au doux son du vent qui s'amuse à renfoncer la façade de ma maison. Réjouissant, ça va sans dire. Je fais l'effort suprême de regarder l'heure [J'ouvre ici une paranthèse pour dire que j'utilise seulement les crochets, fouille moi pourquoi... Non plus [comme Guy] pour dire que lorsque je regarde l'heure je ne me rendors plus, pour une raison qui reste fort nébuleuse.]

12h50... Regard circonspect devant l'éclat si vif de la lune à cette heure ci. Remarque que l'heure flashouille. Comprends que ce sympathique vent s'amuse aussi à nous couper l'électricité. [J'allais rajoutée comme bon vent lui semble... De mauvais goût, hein?]

Panique. En fait, je dit panique plus comme dans "Zut! J'ai oublier mon foulard et il fait frisquet dehors. Dois-je courir le chercher au risque de manquer l'autobus?" que dans "OH MON DIEU! J'AI LANCER GRAND-MÈRE DANS LES MARCHES ET ELLE NE BOUGE PLUS!". Vo'yez l'genre? Je poursuit...

Croyant qu'il y est possibilité que mon unité parentale féminine ne se soit pas réveiller elle non plus, faute de cadran, je me lève pour aller constaté si j'ai, avec un peu de chance, manquer l'autobus ou si, par malheur, le calvaire quotidien est de mise.

Malheur. Je me cogne à un cliché et m'arrache la p'tite orteil sur un cadre de porte. Trop paresseuse, je fais comme si rien n'était arrivé. [Vous savez, sacrer, crier, ce tenir le pied dans une main en regardant l'étendue des dégats, tenir le satané cadre de porte parce que le matin l'équilibre dors toujours plus longtemps que soi, raconter le pourquoi on crie comme une cinglé...Pfff.]

Double malheur: Ma mère est assis dans le salon, comme à son habitude le matin, et regarde les nouvelles. Aucun dialogue, je ne parle pas le matin.

Première pause dans les nouvelles matinales, ma mère interompt le silence pour dire:
"J'attendais que tu le vois mais ils n'ont pas passé la bande défilante... T'as pas d'école aujourd'hui."

Danse de la joie à 7h30 du matin en mémoire de Feu Petite Orteil...

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