- Bonsoir à tous. Je m'appelle Louis-Thomas et comme si ça c'était pas déjà assez, j'ai un problème de consomation.
- Souhaitons la bienvenue à Louis-Thomas.
- Bienvenue Louis-Thomas!
- Vas-y mon Louis, on t'écoute...
- Bon. Je suis étrange. C'est un fait que j'apprends de plus en plus à accepter avec les années. J'ai plusieurs comportements bizarres, assez en fait pour ne plus être capable de disserner lesquels le sont et lesquels ne le sont pas. Récemment par contre, je me suis aperçu de quelque chose d'assez inquiétant...
J'ai tendance à goûter les médicaments qui ont une saveur. Si sur la bouteille il y a un dessin de fraises, de cerises ou une appellation claire du genre "goût de bananes", je dois goûter. C'est comme un devoir que mon inconscient crée pour vérifier si je me fais bullshiter. Et pour avoir testé plusieurs produits, sachez, chers consommateurs, que c'est clairement de la grosse bullshit commerciale. Fiez-vous pas à ça. Cependant, je rassure tout le monde, ce n'est pas comme si la manoeuvre était dangereuse. Les médicaments avec un goût artificiel sont souvent des sirops pour la toux, des pillules pour enfant, des pillules contre le reflux gastrique... Enfin bref, des médicaments inoffensifs en petite quantité. ...Et je les goûtent, je vide pas le pot.
Je trouve encore à ce jour complètement aberrant toute personne disant que les antibiotiques aux bananes goûtait dégueulasse. Moi, je fesais semblant d'être malade plus jeune pour en avoir et honnêtement ça me fesait vraiment chier quand je fakais pas la bonne maladie (parce que j'ai jamais réussi à faire le lien entre quelle maladie va avec les antiobiotiques aux bananes) et qu'on me donnait celui aux fraises. Je sais pas c'est quoi qui donne le goût de bananes mais si jamais c'est juste une grosse bassine de "goût de bananes" que le pharmacien versent à la louche dans les bouteilles, s'il-vous-plaît quelqu'un, laissez-moi en prendre une bonne grosse louche! Je suis raisonnable, je demande pas la cuve au complet, je veux juste deux, trois bonnes gorgées...
Je n'ai jamais vraiment eu d'effets secondaires envers mon pélerinage culinaire-médicale sauf une toute petite fois. Faut dire, je m'étais laissé emporter... J'ouvre le frigidaire et mon coloc a placé juste à côté de la pinte de lait un belle petite bouteille de NyQuil. C'est con parce que, des sirops, ça vient pratiquement toujours avec un goût, donc j'en est essayé pour la peine. Chaque fois, à chaque essaie de sirop aux goûts divers, je passe proche de le vomir. Mais malgré tout, chaque nouveau sirop qui entre dans ma vie, je le goûte. Si ce n'est pas pour la science, c'est au moins pour ma bonne conscience, celle du travail bien fait et fait jusqu'au bout.
Sauf que là, c'était différent. Sur la bouteille de NyQuil, en bas à gauche, y'avait le dessin de deux bleuets. Un en plus gros plan et l'autre un peu en retrait, à la gauche du premier. Je sais pas si c'était une édition deluxe ou si c'était en hommage à un quelconque saguenéen, (peut-être que sa face se retrouvait à droite sur la bouteille... J'ai pas vu, j'étais obnubilé par les deux petits fruits) mais j'en est jamais revu à cette saveur là. Je sort donc une cuillère, une grosse cuillère, ceux à soupe, les vrai de vrai cuillères à sirop (ceux que ma mère prenait pour écraser les tylenols que j'étais pas capable d'avaler quand j'étais jeune) et j'ai versé du petit liquide bleu épais dedans. Jusqu'au bord, assez pour que sa fasse convexe dessus. Je l'ai mise dans ma bouche avec ma face crispé de "je prends du sirop" déjà bien entamée pour me rendre compte que ça goutait pas si pire. Po piis po piis. On me bullshitait pas, ça goûtait vraiment le bleuet!
- Souhaitons la bienvenue à Louis-Thomas.
- Bienvenue Louis-Thomas!
- Vas-y mon Louis, on t'écoute...
- Bon. Je suis étrange. C'est un fait que j'apprends de plus en plus à accepter avec les années. J'ai plusieurs comportements bizarres, assez en fait pour ne plus être capable de disserner lesquels le sont et lesquels ne le sont pas. Récemment par contre, je me suis aperçu de quelque chose d'assez inquiétant...
J'ai tendance à goûter les médicaments qui ont une saveur. Si sur la bouteille il y a un dessin de fraises, de cerises ou une appellation claire du genre "goût de bananes", je dois goûter. C'est comme un devoir que mon inconscient crée pour vérifier si je me fais bullshiter. Et pour avoir testé plusieurs produits, sachez, chers consommateurs, que c'est clairement de la grosse bullshit commerciale. Fiez-vous pas à ça. Cependant, je rassure tout le monde, ce n'est pas comme si la manoeuvre était dangereuse. Les médicaments avec un goût artificiel sont souvent des sirops pour la toux, des pillules pour enfant, des pillules contre le reflux gastrique... Enfin bref, des médicaments inoffensifs en petite quantité. ...Et je les goûtent, je vide pas le pot.
Je trouve encore à ce jour complètement aberrant toute personne disant que les antibiotiques aux bananes goûtait dégueulasse. Moi, je fesais semblant d'être malade plus jeune pour en avoir et honnêtement ça me fesait vraiment chier quand je fakais pas la bonne maladie (parce que j'ai jamais réussi à faire le lien entre quelle maladie va avec les antiobiotiques aux bananes) et qu'on me donnait celui aux fraises. Je sais pas c'est quoi qui donne le goût de bananes mais si jamais c'est juste une grosse bassine de "goût de bananes" que le pharmacien versent à la louche dans les bouteilles, s'il-vous-plaît quelqu'un, laissez-moi en prendre une bonne grosse louche! Je suis raisonnable, je demande pas la cuve au complet, je veux juste deux, trois bonnes gorgées...
Je n'ai jamais vraiment eu d'effets secondaires envers mon pélerinage culinaire-médicale sauf une toute petite fois. Faut dire, je m'étais laissé emporter... J'ouvre le frigidaire et mon coloc a placé juste à côté de la pinte de lait un belle petite bouteille de NyQuil. C'est con parce que, des sirops, ça vient pratiquement toujours avec un goût, donc j'en est essayé pour la peine. Chaque fois, à chaque essaie de sirop aux goûts divers, je passe proche de le vomir. Mais malgré tout, chaque nouveau sirop qui entre dans ma vie, je le goûte. Si ce n'est pas pour la science, c'est au moins pour ma bonne conscience, celle du travail bien fait et fait jusqu'au bout.
Sauf que là, c'était différent. Sur la bouteille de NyQuil, en bas à gauche, y'avait le dessin de deux bleuets. Un en plus gros plan et l'autre un peu en retrait, à la gauche du premier. Je sais pas si c'était une édition deluxe ou si c'était en hommage à un quelconque saguenéen, (peut-être que sa face se retrouvait à droite sur la bouteille... J'ai pas vu, j'étais obnubilé par les deux petits fruits) mais j'en est jamais revu à cette saveur là. Je sort donc une cuillère, une grosse cuillère, ceux à soupe, les vrai de vrai cuillères à sirop (ceux que ma mère prenait pour écraser les tylenols que j'étais pas capable d'avaler quand j'étais jeune) et j'ai versé du petit liquide bleu épais dedans. Jusqu'au bord, assez pour que sa fasse convexe dessus. Je l'ai mise dans ma bouche avec ma face crispé de "je prends du sirop" déjà bien entamée pour me rendre compte que ça goutait pas si pire. Po piis po piis. On me bullshitait pas, ça goûtait vraiment le bleuet!
J'en est pris 3 autres cuillères pour fêter ça...
HEILLE! ÇA FESSE DU NYQUIL!!
J'imagine que ma consommation de médicaments en tout genre à finie par endurcir mon système immunitaire, parce que l'effet à prit du temps à arriver. Après mes 4 cuillérées, j'ai été rejoindre des chums qui vivent un peu plus loin sur ma rue. Ça allait bien. On arrêtait pas de me demander si ça allait, ce à quoi je répondais que oui, oui tout allait bien pourquoi?
- T'as l'air bizarre...
- Ah bon.
Plus la soirée avançait, plus j'avais l'impression d'aller bien. Quand je me suis aperçu que je comprenais de moins en moins la langue qu'on parlait dans la pièce et que j'avais l'air d'être plutôt fluide et habile en Dave Hilton, j'ai eu comme un déclic. Même que, j'ai commencé à angoisser.
-Eeeeh. Denis? J'sens pu mes jambes! DENIS?
J'me suis réveiller le surlendemain, mon nez pas bouché et sans mal de gorge. Good job NyQuil.
Je suis tu le seul à avoir le goût de frencher après avoir bouffer toute un tube d'Orajel?
J'imagine que ma consommation de médicaments en tout genre à finie par endurcir mon système immunitaire, parce que l'effet à prit du temps à arriver. Après mes 4 cuillérées, j'ai été rejoindre des chums qui vivent un peu plus loin sur ma rue. Ça allait bien. On arrêtait pas de me demander si ça allait, ce à quoi je répondais que oui, oui tout allait bien pourquoi?
- T'as l'air bizarre...
- Ah bon.
Plus la soirée avançait, plus j'avais l'impression d'aller bien. Quand je me suis aperçu que je comprenais de moins en moins la langue qu'on parlait dans la pièce et que j'avais l'air d'être plutôt fluide et habile en Dave Hilton, j'ai eu comme un déclic. Même que, j'ai commencé à angoisser.
-Eeeeh. Denis? J'sens pu mes jambes! DENIS?
J'me suis réveiller le surlendemain, mon nez pas bouché et sans mal de gorge. Good job NyQuil.
Je suis tu le seul à avoir le goût de frencher après avoir bouffer toute un tube d'Orajel?
Haha merveilleux. On dirait un être aussi étrange qu'edward Norton (jack)
RépondreSupprimerJe t'adore, tu deviendras écrivaine et me donnera 25% du profit euh que dis-je lol :D
Quand jhabiterai a québec *en passant jai recu ma réponce dadmission! ^^* jespere que tu voudra bien me correspondre. Peut-être ainsi écrirons nous une histoire, comme dans le bon vieux temps. <3